Articles de presse

Farnham vient en aide à Haïti


Une équipe de bénévoles s’est occupée du chargement du conteneur, le mois dernier, à Farnham.


Photo Ruth Potvin

Une équipe de bénévoles s’est occupée du chargement du conteneur, le mois dernier, à Farnham


L'Avenir et des Rivières,  23 Janvier 2013                                                          


par Claude Hébert 

Nouvelle cargaison acheminée à Grand-Goâve            
Si le séisme de janvier 2010 occupe de moins de moins d’espace dans les médias occidentaux, les besoins en Haïti sont toujours aussi criants estime Serge Rosselet, agriculteur de Farnham et président de l’organisme de bienfaisance Ensemble (Ansanm) Québec-Haïti. Ce dernier a repris l’avion à destination de Grand-Goâve, voilà quelques jours, pour remplir une nouvelle mission.

Serge Rosselet et son groupe de coopérants multiplient les démarches, depuis trois ans, afin de réunir des vivres et du matériel de première nécessité destinés aux sinistrés de cette petite localité située au sud-ouest de la capitale Port-au-Prince. Grâce à sa ténacité, Ansanm Québec-Haïti a également réussi à amasser une partie des fonds nécessaires à la construction de l’orphelinat Foyer de la Grâce tout en s’impliquant dans la réalisation du projet. Le complexe, érigé en 2010-2011 au coût de 80 000$, inclut quatre unités d’habitation et une petite école de trois classes.

«Cet établissement accueille une trentaine d’enfants démunis de 4 à 15 ans. Certains d’entre eux sont orphelins alors que d’autres proviennent d’une famille nombreuse incapable de subvenir à leur éducation», précise Geneviève Émond, kinésiologue-kinésiothérateute de formation et membre du conseil d’administration de Ansanm.
On évite les intermédiaires
Ansanm Québec-Haïti a profité des derniers mois pour recueillir du matériel destiné à la petite communauté de Grand-Goâve.
«Les gens nous ont notamment donné des ordis, vélos usagés, machines à coudre, livres, jouets, serviettes, draps, couvertures, vêtements et souliers pour les enfants Certains établissements nous ont par ailleurs fourni de l’équipement plus spécialisé, des lits d’hôpitaux et des appareils de radiologie notamment», indique Mme Émond.
Alpha Vico, un fabricant de meubles de Farnham, a gracieusement offert trente chaises et pupitres pour équiper les classes de l’orphelinat. IBM Canada, une entreprise du parc industriel de Bromont, a par ailleurs versé 3 000$ et fourni six palettes de sarraus, gants de protection et masques respiratoires. Le département de dentisterie de l'Université de Montréal a également fait sa part en offrant une chaise de dentiste pendant que le Sac à mots, un centre de livres usagés de Cowansville, fournissait des dictionnaires, livres de grammaire, romans jeunesse et pour adulte.
«Odile Boucher, une bénévole, a pris le temps de recueillir, laver et raccomoder le linge et les articles de literie. Elle a vraiment travaillé fort et avec coeur», ajoute la porte-parole de Ansanm.
Tout ce matériel a été chargé à bord d’un conteneur de 20 pieds, le 15 décembre dernier, à la ferme de Serge Rosselet. Distribution Marcel Dion inc., une autre entreprise de Farnham, a accepté de transporter le conteneur, sans aucuns frais, jusqu’au port de Montréal. La cargaison a pris la mer le 17 décembre dernier et est arrivée à Port-au-Prince le 13 janvier.
«Notre président, Serge Rosselet, est actuellement à Grand-Goâve pour participer à la réception et à la distribution du matériel envoyé par conteneur. Ça prend quelqu’un sur place pour s’occuper du dédouanage et voir à ce que les dons se rendent aux bons endroits», explique Mme Émond.
Cette dernière a choisi de s’impliquer au sein d’Ansanm Québec-Haïti, car elle croit à la justesse de la cause et est en mesure d’évaluer les retombées directes de son engagement.
«Notre organisation fait directement affaire avec l’orphelinat et n’a pas à passer par une série d’intermédiaires. De cette façon, on sait à quoi servent les dons des gens et des entreprises qui nous supportent, on connaît même l’identité des enfants qui en bénéficient», rappelle la porte-parole de l’organisme.




Deux ans après le séisme
Deux coopérants d'ici retournent en Haïti
La Voix de l'Est - 11 janvier 2012
par Claude Hébert 
claude.hebert@transcontinental.ca
(photos Robert Côté)

Serge Rosselet, un agriculteur de Farnham et 
Jean-Paul Bergeron, un professeur à la retraite
de Sainte-Angèle, ont épousé la cause d’Haïti
et s’impliquent chacun à leur façon pour venir
en aide aux habitants du pays le plus pauvre
d’Amérique latine. Interpellés par les ravages
du séisme du 12 janvier 2010, les deux
hommes retourneront là-bas dans quelques
jours pour évaluer les retombées des projets
communautaires soutenus par leur
organisme respectif.


Au début de 2010, Serge Rosselet se préparait à se
rendre en Haïti pour
mettre sur pied un projet agri-
cole.
Le tremblement de terre a chamboulé ses plans et
l’a plutôt amené à concentrer ses efforts sur l’aide
d’urgence. Serge Rosselet, son frère Jean-Marc et
quelques amis ont multiplié les démarches pour réunir
des vivres et du matériel de premier secours. Grâce au
soutien de la Ville de Farnham (chèque de 2 000 $),
du pharmacien Denis Émond (4 000 $ en
médicaments) et de la population (5 000 $ lors
d’une soirée bénéfice à Bromont et 20 000 $ lors
d’un événement du même genre à Saint-Jean-sur-
Richelieu), ces derniers ont pu mettre sur pied trois
convois humanitaires. Ils ont tout organisé à partir
de la République Dominicaine, pays voisin
d’Haïti, avant de se rendre à Grand-Goâve, une
petite municipalité située au sud-ouest de la capitale
Port-au-Prince, pour la distribution du matériel.
Au cours des mois suivants, Serge Rosselet a
rencontré une notaire d’Haïti qui prenait soin d’une
trentaine d’enfants démunis (les uns orphelins, les
autres issus d’une famille nombreuse incapable de
subvenir à leurs besoins). Sensible aux efforts de la
dame, ce dernier a décidé de soutenir le projet de
construction de l’orphelinat Foyer de la Grâce.
« Des levées de fonds initiées par trois ou quatre
organismes dédiés au développement d’Haïti ont
permis de réunir les 80 000 $ nécessaires à la
réalisation du projet. Je suis retourné là-bas, en
juillet dernier, pour finaliser la construction de
l’orphelinat. Le nouveau complexe inclut quatre
unités d’habitation pouvant accueillir une trentaine
d’enfants et une petite école de trois classes. L’orphe-
linat possède également son propre puits »,
résume M. Rosselet.
Le Farnhamien a également profité de la
dernière année pour créer un nouvel organisme
d’entraide, Ensemble (Ansanm) Québec-Haïti,
administré par Lucie Bouchard, Anne LaBrecque,
Mary Deptuck, André Claveau, Bruno Fournier,
Jean-Marc Rosselet et son fondateur, tous résidants
ou travailleurs de Farnham. L’organisme est déjà
enregistré comme OSBL à Québec et poursuit ses
démarches afin d’obtenir la reconnaissance
d’Ottawa.
L’automne dernier, à Bromont, Ansanm Québec-
Haïti a notamment organisé un encan silencieux
réunissant 69 tableaux réalisés par des orphelins
d’Haïti, sous la supervision de l’artiste granbyenne
Anne-Marie Chapdelaine. Cette expo-vente d’art
naïf a permis d’amasser la jolie somme de 10 000 $.
Serge Rosselet quitte le Québec, aujourd’hui,
pour un nouveau séjour de deux semaines en Haïti.




La construction de l'orphelinat Foyer de la Grâce, à Grand Goâve en Haïti, a été complétée avec la complicité d'un petit groupe de coopérants de Farnham.


J.P. Bergeron et Action-Haïti

Action-Haïti Saint-Jean-sur-Richelieu fait sa
part, depuis près de trois décennies, pour aider
Haïti à sortir de la spirale de misère et de sous
développement qui le caractérise. Cet organisme,
dont Jean-Paul Bergeron assume la présidence
depuis maintenant quatre ans, concentre tout
spécialement ses efforts sur l’éducation des jeunes
Haïtiens.
« Comme près de 50 5 des enfants de ce pays ne
vont pas à l’école, faute de moyens suffisants, nous
avons choisi de parrainer l’année scolaire de 130
d’entre eux (deux écoles). Notre organisme soutient
également quatre cours d’alphabétisation pour
adultes », résume M. Bergeron.
Action-Haïti croit par ailleurs important de
fournir aux Haïtiens des outils pouvant les aider à
se prendre en main. Le projet d’élevage de chèvres
piloté par l’organisme pourrait contribuer à la
réalisation de cet objectif tout en redonnant un peu
de fierté à un peuple qui en a grand besoin.
« L’aide internationale à Haïti, bien que
nécessaire, a fait de ses habitants des mendiants »,
plaide le principal intéressé.
L’équipe de M. Bergeron a consacré 2 000 $ à
l’achat de 20 chèvres et invité les femmes de Grand-
Goâve à se regrouper au sein d’une coopérative pour
mener à bien le projet d’élevage, avec le soutien d’un
vétérinaire.
« Une quarantaine de femmes ont démontré leur
intérêt et nous en avons retenu vingt pour le projet
pilote. Chacune d’elles disposera de cinq ans pour
rembourser le prêt de 100 $ (un citoyen gagne 3 $
par jour) qui leur a été consenti pour l’achat d’une
chèvre et les frais de crédit (taux d’intérêt annuel
de 5 %) qui s’y rattachent. Au bout de cinq ans, on
va pouvoir récupérer la mise de départ et former
un autre groupe d’éleveurs », explique le président
d’Action-Haïti.
M. Bergeron espère que les familles pourro nt
éventuellement réussir à se constituer un petit
cheptel de trois, quatre ou cinq chèvres grâce à ce
projet.
« En plus de fournir du lait, la chèvre est notam -
ment élevée pour sa chair et sa peau. Son poil ras
est utilisé pour la confection de tapis sur lesquels
les enfants peuvent passer la nuit, faute de lit », ajoute
notre interlocuteur.
Jean-Paul Bergeron s’est rendu en Haïti, en
novembre dernier, et y retourne du 22 février au 7
mars pour un nouveau séjour de deux semaines.
« En Haïti, le pays est toujours en mode survie.
Les problèmes étaient déjà importants avant le
séisme, imaginez un peu aujourd’hui. Les débris
ont été déblayés, mais on ne voit pas de nouvelle
construction. Près d’un demi-million de personnes
vivent encore sous les bâches bleues, dans des
camps de réfugiés, subsistant grâce aux denrées non
périssables (riz, pois, farine, condiments et huile)
que les ONG leur distribuent une fois par semaine.
Le provisoire devient permanent », résume
M. Bergeron.
Action-Haïti se finance au moyen de deux
activités-bénéfices. Un souper à 50 $ le couvert, servi
en octobre depuis une dizaine d’années, à l’hôtel
Relais Gouverneur de Saint-Jean-sur-Richelieu. Un
concert de Noël, présenté en décembre depuis
maintenant deux ans, à l’église catholique de Sainte-
Angèle-de-Monnoir.
« Le concert réunit près de 200 personnes et
génère des profits de 2 000 $ par an. Le souper attire
entre 220 et 250 personnes et permet d’amasser
entre 7 000 $ et 8 000 $ par an. Les gens sont très
sollicités de part et d’autre, et doivent composer avec
la crise économique, mais il y a toujours un bon
fond de générosité au sein de la population »,
poursuit M. Bergeron.
La construction de l’orphelinat Foyer de la Grâce,
à Grand-Goâve en Haïti, a été complétée avec la complicité
d’un petit groupe de coopérants de Farnham.
Les fonds recueillis par le père Brice Jean Robert Simbert,
lors de sa récente visite à Sainte-Angèle, ont permis
d’amorcer la construction du presbytère Saint-François-d’Assise,
à Grand-Goâve.  Les instigateurs du projet ont toutefois été
contraints de suspendre les travaux en attendant de réunir
la somme nécessaire à la finition de l’ouvrage.


Publié sur le site internet d'IBM
par Mike Quinn le 17 février 2012

Réussites communautaires au Canada

Mary Deptuck de Bromont recueille 13 500 $ pour un orphelinat d’Haïti

Tout a commencé lorsqu’un voisin lui a parlé d’un orphelinat haïtien en grande difficulté. En octobre dernier, Mary Deptuck s’est rendue en Haïti avec un artiste de la région de Granby et un autre de ses amis et elle a passé une semaine à enseigner la peinture à une douzaine d'enfants orphelins du Foyer de la Grâce.

SOUS LES MANGUIERS...
« L’orphelinat ne disposait pas d’installations pour la tenue de notre activité, de sorte que nos ateliers de peinture se sont la plupart du temps déroulés à l’extérieur, à l’ombre des manguiers », a raconté Marie dans une récente entrevue. « La plupart de ces enfants n’avaient jamais dessiné, mais à la fin de notre séjour ils pouvaient peindre des chats, des taureaux et des poissons. Ces jeunes sont absolument merveilleux et ils ont fait preuve d’une incroyable résilience dans un contexte proche d’un choc culturel. Ce fut vraiment une expérience enrichissante et valorisante. »
Mary et son équipe ont rapporté de leur voyage 69 peintures qui ont été mises en vente au cours d’un encan silencieux qui s’est déroulé à Bromont en décembre. Ces magnifiques peintures ont presque toutes trouvé preneur et l’événement a permis de recueillir environ 12 000 $. Le directeur de l’usine de Bromont, Ray Leduc et son équipe de direction ont acquis deux de ces peintures (actuellement exposées à l’usine). Ray a aussi coprésidé la soirée avec le maire de Bromont.
Mary est aussi secrétaire bénévole de l’association ANSANM Québec-Haïti, un organisme sans but lucratif formé après le séisme de 2010. IBM a récemment remis à l’association un don à la collectivité de 1 500 $ afin de soutenir la noble cause humanitaire que défend cette femme exceptionnelle. L’association ANSANM a directement acheminé à l’orphelinat les 1 500 $ du don à la collectivité d’IBM et les 12 000 $ provenant de la vente aux enchères. Cet argent permettra à l’orphelinat d’acheter des vêtements, des livres et d'autres biens de première nécessité.
Remarque – Des entreprises de la région de Bromont et de Granby ont contribué à la réalisation du camp de peinture par des dons d’une valeur de 2 000 $ en matériel d’artiste.

 Mary Deptuck, Anne-Marie Chapdelaine et Anne La Brecque...
Mary Deptuck (rangée du fond à droite) avec les enfants du Foyer de la Grâce


Pour un complément d'information sur cet article, communiquez avec
Quinn, Mike (Mike) *CONTRACTOR* (mquinn@ca.ibm.com).

Responsabilité civique et affaires générales Canada
Responsabilité civique IBM : Pour une planète plus intelligente
Réussites exemplaires au Canada


L'IMAGINATION DES ENFANTS HAÏTIENS EN VEDETTE À BROMONT
La Voix de l'Est - 9 décembre 2011

L'imagination des enfants haïtiens en vedette à Bromont

On voit ici Mary Deptuck, de Ansanm Québec-Haïti et d'IBM à Bromont lors de cinq enfants haïtiens après la première journée de découvertes artistiques, le 6 octobre dernier.

On voit ici Mary Deptuck, d'Ansanm Québec-Haïti et d'IBM à Bromont, avec cinq enfants haïtiens après la première journée de découvertes artistiques,
le 6 octobre dernier.


L'important séisme qui a ravagé Haïti, en janvier 2010, a suscité au Québec une grande vague de solidarité. Presque deux ans plus tard, l'organisme ANSANM Québec-Haïti poursuit sa mission d'entraide, par le biais d'une exposition et d'un encan silencieux à Bromont.

C'est hier, dans le hall d'entrée du 45, boulevard de l'Aéroport (près d'IBM) qu'a été inaugurée officiellement cette exposition d'art naïf, au profit de l'orphelinat Foyer de la Grâce, à Grand-Goâve en Haïti. Jusqu'à ce mercredi 14 décembre, à 17 h, 69 tableaux réalisés par des orphelins de ce pays sont sur les murs de l'édifice.

Mary Deptuck, employée d'IBM Bromont et membre d'ANSANM Québec-Haïti, Anne LaBrecque (de ce même organisme) et l'artiste granbyenne Anne-Marie Chapdelaine, ont accompagné ces artistes en herbe - en plus de fournir du matériel artistique - en octobre dernier.


Anne LaBrecque, Anne-Marie Chapdelaine et Mary Deptuck, lors du vernissage d'hier, à Bromont. (photo: Jocelyn Lafrance)

« L'encan silencieux et quelques dons ont permis d'atteindre déjà le cap de 10 000 $. Et 51 toiles sont déjà vendues. C'est un succès extraordinaire! Nous sommes choyés d'avoir des gens de coeur parmi nous », lance Serge Rosselet, président d'ANSANM Québec-Haïti, qui a ses bureaux à Farnham.

La mission d'ANSANM Québec-Haïti consiste à collaborer avec divers organismes locaux et internationaux, ainsi qu'avec la population afin de construire un avenir basé sur l'éducation citoyenne et la scolarisation des orphelins et des enfants démunis.

Un texte plus complet sera disponible dans les prochaines éditions du Guide et de L'Avenir & des Rivières.




DES ORPHELINS HAÏTIENS EXPOSENT À BROMONT
Le Guide de Cowansville - 9 décembre 2011

Des orphelins haïtiens exposent à Bromont

Mary Deptuck, Anne-Marie Chapdelaine et Anne LaBrecque avec les 27 enfants orphelins du Foyer de la Grâce, à Grand-Goâve, en Haïti, qui ont participé aux ateliers de création artistique.
Marie-Ève Lambert
Marie-Ève Lambert
La Voix de l'Est
(Bromont) Les murs du hall d'entrée du 45, boulevard de l'Aéroport à Bromont seront très colorés jusqu'à mercredi prochain. C'est que 70 toiles réalisées par 27 enfants orphelins du Foyer de la Grâce en Haïti y seront exposées. Le vernissage, sous forme d'encan silencieux, s'est déroulé hier soir, sous la présidence d'honneur de la mairesse Pauline Quinlan et l'invité de marque, le comédien vedette de la télésérie Yamaska, Pascal Darilus.
Le projet à la fois artistique et humanitaire est une initiative d'une employée d'IBM Bromont, Mary Deptuck. « Dans le cadre du 100e anniversaire de notre entreprise, la corporation a décidé de célébrer en demandant aux employés de faire du bénévolat, explique celle-ci. L'idée des toiles réalisées par des enfants en Haïti m'est venue du fait que les corridors d'IBM sont décorés par des oeuvres des enfants des employés. Je me suis dit qu'on pouvait faire la même chose avec des jeunes d'Haïti, et qu'en même temps, ça leur servirait à amasser de l'argent pour améliorer leurs conditions de vie. »
Mentionnons que Mme Deptuck est secrétaire pour l'organisme sans but lucratif Ansanm Québec-Haïti, mis sur pied après le séisme de 2010 dans le but de construire l'orphelinat du Foyer de la Grâce, à Grand-Goâve. Aujourd'hui, le but est de construire un avenir basé sur l'éducation citoyenne et la scolarisation des orphelins et des enfants démunis, en comblant leurs besoins de base et en leur fournissant l'encadrement requis pour devenir des adultes autonomes.
Pour mettre à bien son projet, Mary Deptuck s'est entourée de sa très bonne amie et trésorière de l'OSBL Anne LaBrecque ainsi que de l'artiste granbyenne Anne-Marie Chapdelaine.
Toutes trois se sont envolées avec 2 000 $ de matériel artistique pour Haïti du 5 au 12 octobre dernier.
« On y a passé une semaine, et on n'a eu qu'un jour de repos, raconte Mme Deptuck. On a débuté par un atelier d'initiation, parce que la majorité des enfants n'avaient jamais dessiné ou peint de leur vie. Puis, on a fait trois jours d'ateliers sous trois thèmes différents : l'abstrait, les animaux qu'ils connaissent, comme les chats et les taureaux, et les poissons. On peut vraiment voir l'évolution dans leur technique. »

ROSSELET POURSUIT SA MISSION
L'Avenir des rivières - 5 mai 2010


5 mai 2010 à 16 h 32

Pour venir en aide à Haïti

Rosselet poursuit sa mission

Serge Rosselet a été responsable de convois humanitaires en Haïti en début d'année.

Serge Rosselet a été responsable de convois humanitaires en Haïti en début d'année.

Des organismes de la région continuent de mettre l'épaule à la roue et de supporter les efforts de reconstruction en Haïti. Nous avons rencontré Serge Rosselet,  qui a été responsable de convois humanitaires dans ce pays en début d'année.
En se préparant à partir pour Haïti en vue de mettre sur pied un projet agricole, Serge Rosselet ne se doutait pas que sa participation dans un projet humanitaire allait prendre une telle importance. « Le 12 janvier au matin, j'achetais mon billet d'avion en direction de la République Dominicaine, point de départ de notre projet. À l'annonce du séisme, il a été clair pour nous que nous devions faire quelque chose. C'est comme ça que l'idée des convois humanitaires s'est dessinée. »
Avec l'aide de son frère et de Michel Ouellet, co-fondateur de l'organisme Haïti pour demain qui est basé à Saint-Jean-sur-Richelieu, les démarches sont amorcées pour rassembler plus de 30 tonnes de nourriture. « On a tout organisé à partir de la République Dominicaine. On s'est ensuite rendu à Grand-Goâve par camion où on a pu distribuer les vivres et le matériel de premier secours. »
Ce sont en tout trois convois qui ont été envoyés jusqu'à Grand-Goâve, avec le support des gens de la région de Farnham et de Saint-Jean. « Les gens d'ici ont été très généreux. La Ville de Farnham nous a donné 2 000 $ et le pharmacien Denis Émond  400 $ en médicaments. De plus, lors de soirées-bénéfice, on a pu récolter 5 000 $ à Bromont et 20 000 $ à Saint-Jean. Les gens ont été très touchés par la tragédie et ont répondu en grand nombre. »

La reconstruction est maintenant en cours à Haïti et c'est vers ce but que M. Rosselet dirige maintenant ses prochaines actions. « On veut mettre sur pied un programme de reconstruction de maisons, mais aussi reconstruire l'orphelinat et même une clinique médicale. Mais pour ce faire nous avons besoin de support. On recherche d'ailleurs un local ici à Farnham ou aux alentours et nous acceptons toujours les dons de matériel divers, car nous voulons organiser un autre convoi bientôt. »

No comments:

Post a Comment